Vincent vint

Veni, vidi

Si vous êtes observateur et perspicace, vous aurez sans doute déjà deviné que je m'appelle Vincent. Je vous donnerais bien le reste de mon nom, si j'étais ici pour briller et pour que mon nom soit reconnu. Mais ce n'est pas le cas. Bien au contraire, j'entends bien garder l'anonymat, qui permet une relative plus grande liberté d'expression (par rapport au travail, notamment). Et je  ne suis pas non plus ici pour briller, mais seulement pour réfléchir. A quoi ? A l'actualité, au monde, à la vie. Enfin, surtout à l'actualité. Là non plus, je ne prévois pas de m'étaler comme de la confiture sur une tartine trop grande, comme le font tant de blogueurs en étalant leur extraordinaire vie insipide. C'est donc bien des événements qui secouent l'actualité dont je vais parler. Enfin, surtout de ceux qui ne la secouent pas. Si, comme moi, vous étudiez attentivement l'actualité, vous avez certainement remarqué que bon nombre de faits importants sont souvent passés sous silence. Il ne faut pas forcément y voir un ordre secret et une tentative de complot mondial : simplement, certains faits laissent indifférents le spectateur et incitent les médias à faire l'impasse dessus. Ainsi en est-il de l'attentat de Lahore, qui a fait pourtant deux fois plus de morts que celui de Bruxelles. Et ce sont ces événements laissés-pour-compte qui, à mon sens, définissent notre société, mieux que ceux qui sont traités en long et en large, jusqu'à y rendre insensible le spectateur...