Vincent vint

28Sep/17Off

Du vin

J'ai toujours été impressionné par les personnes qui savent déguster le vin : elles ne se contentent pas, comme la plupart des gens, de voir s'il est bouchonné ou non, s'il pique ou non ; elles l'analysent en profondeur, de la robe aux arômes, et prennent leur temps pour le déguster. Mais désormais, je crois pouvoir dire que je fais partie de ces personnes hautement raffinées. En effet, il y a quelques jours, j'ai participé à un cours d'oenologie à Angers. Et même si je ne suis pas devenu savant en la matière durant ces deux heures, je suis tout de même passé à un autre niveau. J'ai appris beaucoup de trucs enivrants, de la façon dont le vin est confectionné aux températures de conservation. Voilà une découverte qui m'a bien plu ! Dire que j'ai failli passer à côté. Si ma femme ne m'avait pas forcé un peu, je n'aurais pas osé tenter la chose. Curieusement, j'étais certain que les cours d'oenologie étaient faits pour des messieurs condescendants regardant tout le monde de haut. C'était une vue de l'esprit, évidemment. En fin de compte, la plupart des participants se sont avérés très agréables. D'autant que la dégustation a vite délié les langues les plus taciturnes, et nous avons ri plus d'une fois ! Heureusement que mon épouse me bouscule un peu, quand j'y pense. C'est ahurissant, la foule de choses que j'ai eu l'occasion d'accomplir de mauvaise grâce, seulement parce qu'elle me pressait. C'est ainsi que je me suis mis au rafting et à la plupart des activités nautiques. Et c'est comme ça que j'ai été à l'opéra pendant presque un an, soit dit en passant ! C'est ce qui fait toute la beauté du couple, finalement : on est davantage que soi-même. Les gens seuls ont tendance à se nécroser, alors qu'en couple, il y a toujours quelqu'un pour vous éviter l'immobilisme. Si vous voulez vous aussi être un expert ès bouteilles, vous devriez vraiment tester ce cours d'oenologie. Voici le site par lequel ma douce est passée. Sur ce, je vais me prendre un petit rouge. Avec raffinement, évidemment. Retrouvez toutes les infos sur cette activité de cours d'oenologie à Angers en suivant le lien.

vin9

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22Sep/17Off

Les conflits armés en Afrique en 2016

En 2016, les civils confrontés aux conflits armés en Afrique – en particulier au Cameroun, au Mali, au Niger, au Nigeria, en République centrafricaine, en RDC, en Somalie, au Soudan, au Soudan du Sud et au Tchad – ont subi de graves exactions et violations. Les violences liées au genre et sexuelles étaient extrêmement répandues et des enfants ont été recrutés comme soldats. En Afrique occidentale, centrale et orientale, des groupes armés comme Al Shabab et Boko Haram ont continué de perpétrer des violences et des exactions : des centaines de civils ont été tués ou enlevés, et des millions de personnes étaient forcées de vivre dans la peur et l’insécurité, dans leur pays ou dans d’autres États. Au Cameroun, plus de 170 000 personnes – en majorité des femmes et des enfants – ont été déplacées à l’intérieur du pays dans toute la région de l’Extrême-Nord, à cause des exactions de Boko Haram. Au Niger, plus de 300 000 personnes avaient besoin d’aide humanitaire sous l’état d’urgence déclaré dans la région de Diffa, où la plupart des attaques étaient commises par Boko Haram. De nombreux gouvernements ont réagi à ces menaces en s'affranchissant du droit international humanitaire et du droit international relatif aux droits humains, notamment au moyen d’arrestations arbitraires, de détentions au secret, d’actes de torture, de disparitions forcées et d’exécutions extrajudiciaires. Au Nigeria, plus de 240 personnes, dont 29 enfants de moins de six ans, sont mortes dans des conditions atroces cette année dans le centre de détention tristement célèbre de la caserne de Giwa, à Maiduguri. Des milliers de personnes qui avaient été la cible d’arrestations massives dans le nordest, souvent sans aucun élément de preuve contre elles, étaient toujours détenues dans des cellules surpeuplées et des conditions insalubres, sans jugement et sans aucun contact avec l’extérieur. Au Cameroun, plus d’un millier de personnes – pour beaucoup arrêtées arbitrairement – étaient détenues dans des conditions catastrophiques et des dizaines d’entre elles sont mortes à la suite d’actes de torture, de maladies ou de malnutrition. Quand les personnes soupçonnées de soutenir Boko Haram étaient jugées, elles faisaient l’objet de procès inéquitables devant des tribunaux militaires qui, la plupart du temps, prononçaient la peine capitale à leur encontre. Au Soudan, la situation sécuritaire et humanitaire dans les États du Darfour, du Nil Bleu et du Kordofan du Sud demeurait désastreuse. Des éléments faisant état d’un recours à des armes chimiques par les forces gouvernementales dans la région de Djebel Marra, au Darfour, ont démontré que le régime pouvait continuer d’attaquer sa population civile sans craindre d’être soumis à une quelconque obligation de rendre des comptes pour ses violations du droit international.

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