Vincent vint

18Avr/18Off

Le secteur des transports à Blida : l’anarchie totale

Le secteur des transports dans le grand Blida se gère de manière anarchique et sans le moindre respect de la réglementation. Et si les transporteurs de bus privés imposent leur loi sans le moindre souci du service offert aux clients, les chauffeurs de taxi imposent aussi leur diktat. Aucun des chauffeurs de taxi à Blida n’actionne le taximètre pour travailler selon la réglementation régissant cette activité en zone urbaine. D’ailleurs, cette pratique illégale a encouragé les chauffeurs de taxi en fraude à se multiplier pour investir le terrain en offrant des tarifs à moitié prix. Dans un rapport établi par la commission de l’APW sur le secteur de transport, présenté lors de la 1re session ordinaire, les élus ont brossé un tableau noir du secteur. Ils mentionnent le non-respect total de la réglementation par les transporteurs privés qui provoque une anarchie indescriptible. Elle note également que la majorité des bus privés sont des épaves ambulantes. Ils relèvent également le mauvais comportement des chauffeurs et receveurs, l’absence de la propreté dans les bus, le non-respect des arrêts et d’autres anomalies qui caractérisent l’activité du transport public dans cette wilaya. Les membres de la commission mentionnent également l’état critique dans lequel se trouvent les dix stations urbaines de bus dans les communes de Beni Tammou, Beni Mered, Ouled Yaïch et Soumaâ. Sur les 144 arrêts, 95 ne sont pas conformes à la réglementation. Présent lors de la lecture de ce rapport, Mustapha Layadhi, wali de Blida, a annoncé le projet du plan de circulation élaboré par l’APC et qui est en phase d’études et approbation. Ce plan de circulation tant attendu, permettra, selon le wali, d’utiliser tous les moyens légaux pour faire appliquer la loi régissant le transport public. Le P/APC, Mahmoud Benazoug, a émis le vœu d’éliminer graduellement les bus du secteur privé pour les remplacer par les bus de l’Entreprise de transport urbain de Blida (ETUB). “La loi permet aujourd’hui aux investisseurs privés de créer une société de transport public que ce soit de bus ou de taxi”, a rappelé le wali avant de donner des instructions fermes au directeur des transports d’appliquer rigoureusement la réglementation. De leur part, les membres de la commission de l’APW ont mentionné dans leurs recommandations la nécessité de trouver des financements pour agrandir le parc de bus de l’entreprise de wilaya (ETUB). Enfin la commission a proposé d’ouvrir une enquête sur les centres de contrôle techniques qui attribuent des certificats de conformité de complaisance à des propriétaires de bus vétustes.

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