Vincent vint

26Avr/18Off

Pour un fromage

Si vous avez des enfants en âge de lire, vous connaissez certainement la série des Géronimo Stilton, voire celle des Léa Stilton : les enquêtes rocambolesques et hautes en couleurs de souris british. Mais saviez-vous que leur nom est en fait (très logiquement) tiré du nom d'un fromage anglais ? C'est ce que j'ai découvert par hasard lors d'un voyage dans le Nord de l'Angleterre, où j'ai découvert ce fabuleux fromage bleu. Un fromage qui s'est récemment rappelé à mon bon souvenir, à l'occasion d'un cours de cuisine riche en découvertes, en goût... et en calories, évidemment. Car cette fois, je ne me suis pas contenté d'y goûter : j'ai appris à le cuisiner.
Si vous souhaitez changer des bleus français traditionnels, le stilton est définitivement une alternative intéressante : il développe une onctuosité grasse rehaussée d'une pointe d'acidité dans les marbrures. Sa texture est crémeuse et la finale pure, mais durable. Il remplace avantageusement nos bleus traditionnels et apporte une saveur inédite dans les plats.
Pour la petite histoire, si Stilton est à l'origine le nom d'une ville, le célèbre fromage bleu anglais n'y a sans doute jamais été fabriqué. Il est associé au seigneur de Bell Inn (en mer, Marie galante) à Stilton : Cooper Thornhill, qui en 1730 proposa à un producteur laitier de Wymondham, de comercialiser son fromage bleu. Le village de Stilton étant situé sur la route principale qu'empruntaient les diligences entre Londres et le Nord de l'Angleterre, les noms de l'auberge de relais et de son fromage circulèrent rapidement. Le fromage bleu était cependant populaire dans les Midlands depuis des générations, et le stilton (AOP) fut sans doute élaboré à partir d'une recette de famille produite dans la propriété de Quenby Hall.
Le stilton est l'un des rares fromages anglais à bénéficier d'une AOP. Il est produit par six crémeries dans les comtés de Leicestershire, Nottinghamshire et Derbyshire, à partir de lait entier non pasteurisé issu de vaches locales.
C'est un fromage onctueux et richement parfumé. Les marbrures bleues qui l'ont rendu célèbre sont aujourd'hui réalisées par ensemencement de pencillium roqueforti, cette moisissure que l'on trouve, vous l'aurez deviné, dans le roquefort.
Je crois que ma famille attend avec impatience mon prochain cours de cuisine, qui sera cette fois dédié aux viandes. Il faut dire que, depuis quelques semaines, je ne prépare plus que des plats à base de fromages. Mon fils m'a même informé très sérieusement qu'il n'était pas une souris... Retrouvez plus d'informations sur l'organisateur de ce de atelier de cuisine à Besançon.

cuisine8 (2)

Remplis sous: Non classé Commentaires
18Avr/18Off

Le secteur des transports à Blida : l’anarchie totale

Le secteur des transports dans le grand Blida se gère de manière anarchique et sans le moindre respect de la réglementation. Et si les transporteurs de bus privés imposent leur loi sans le moindre souci du service offert aux clients, les chauffeurs de taxi imposent aussi leur diktat. Aucun des chauffeurs de taxi à Blida n’actionne le taximètre pour travailler selon la réglementation régissant cette activité en zone urbaine. D’ailleurs, cette pratique illégale a encouragé les chauffeurs de taxi en fraude à se multiplier pour investir le terrain en offrant des tarifs à moitié prix. Dans un rapport établi par la commission de l’APW sur le secteur de transport, présenté lors de la 1re session ordinaire, les élus ont brossé un tableau noir du secteur. Ils mentionnent le non-respect total de la réglementation par les transporteurs privés qui provoque une anarchie indescriptible. Elle note également que la majorité des bus privés sont des épaves ambulantes. Ils relèvent également le mauvais comportement des chauffeurs et receveurs, l’absence de la propreté dans les bus, le non-respect des arrêts et d’autres anomalies qui caractérisent l’activité du transport public dans cette wilaya. Les membres de la commission mentionnent également l’état critique dans lequel se trouvent les dix stations urbaines de bus dans les communes de Beni Tammou, Beni Mered, Ouled Yaïch et Soumaâ. Sur les 144 arrêts, 95 ne sont pas conformes à la réglementation. Présent lors de la lecture de ce rapport, Mustapha Layadhi, wali de Blida, a annoncé le projet du plan de circulation élaboré par l’APC et qui est en phase d’études et approbation. Ce plan de circulation tant attendu, permettra, selon le wali, d’utiliser tous les moyens légaux pour faire appliquer la loi régissant le transport public. Le P/APC, Mahmoud Benazoug, a émis le vœu d’éliminer graduellement les bus du secteur privé pour les remplacer par les bus de l’Entreprise de transport urbain de Blida (ETUB). “La loi permet aujourd’hui aux investisseurs privés de créer une société de transport public que ce soit de bus ou de taxi”, a rappelé le wali avant de donner des instructions fermes au directeur des transports d’appliquer rigoureusement la réglementation. De leur part, les membres de la commission de l’APW ont mentionné dans leurs recommandations la nécessité de trouver des financements pour agrandir le parc de bus de l’entreprise de wilaya (ETUB). Enfin la commission a proposé d’ouvrir une enquête sur les centres de contrôle techniques qui attribuent des certificats de conformité de complaisance à des propriétaires de bus vétustes.

Remplis sous: Non classé Commentaires